Sauvons les paysages vendéens de l’invasion publicitaire

La Barre-de-Monts

Action symbolique du 6 septembre

Le samedi 6 septembre, des membres de l’APP Vendée se sont associés à ceux de Paysages de France pour mener une action symbolique sur le littoral vendéen.

Sur la D22 à La Barre-de-Monts, ils ont recouvert un grand panneau publicitaire illégal installé hors agglomération. L’initiative s’est poursuivie à Beauvoir-sur-Mer, où plusieurs dispositifs publicitaires en infraction ont également été recouverts.

La Vendée, territoire sous pression

Malgré les cadres réglementaires en vigueur, la publicité intrusive continue de menacer nos paysages vendéens :

Entre 2017 et 2022, plus d’une cinquantaine de communes ont fait l’objet de signalements pour des installations publicitaires illégales, rapports transmis au préfet — sans réponse ou sanction suffisante.
Depuis janvier 2024, la responsabilité de police en matière d’affichage a été transférée aux maires et aux intercommunalités. Mais ce transfert de compétences n’a pas freiné l’expansion des infractions, et a plutôt compliqué l’intervention des associations.
À ce jour, l’APP Vendée et Paysages de France suivent six communes demandant la régularisation de dispositifs illégaux, notamment des panneaux hors agglomération ou des préenseignes scellées au sol dans des agglomérations de moins de 10 000 habitants.

Notre appel : faire respecter la loi et restituer nos paysages

Conscients de l’enjeu pour la qualité de vie et l’identité de nos territoires, l’APP Vendée invite les maires concernés — et tous les élus locaux — à assumer pleinement leur rôle dans la protection du cadre paysager. Nous demandons :

L’application stricte du Code de l’environnement pour sanctionner sans délai les installations illégales.
La suppression ou la mise en conformité des dispositifs qui défigurent nos paysages.
Une mobilisation citoyenne et collective pour faire respecter nos droits : les paysages ne sont pas des biens publics à céder silencieusement à ceux qui en tirent profit.

Par ce geste concret du 6 septembre, les participants ont voulu exprimer clairement leur exigence : que nos paysages, confisqués par des intérêts privés, soient restitués aux habitants et à la collectivité.